Léger, s'ouvrant comme un livre, résultat de la combinaison entre une mappemonde et une boule chinoise , le Globe-Trotteur est un lustre à monter par soi-même qui devient l'élément central

d'un « jeu » se déroulant dans les espaces privés.

 

Les continents reproduits de planisphères, ont été transférés en utilisant un logiciel de 3D. Leur forme schématique est noire est imprimée sur des bandes de plastique transparentes qui s’assemblent sur la monture dont le centre, évidé, est pourvu d’un éclairage halogène alimenté pour se substituer simplement à toute suspension électrique.

 

Le Globe-Trotteur ne s'achète pas, il se loue ou s'emprunte, comme un livre, une œuvre en artothèque.

 

Mis en circulation, l’objet enclenche une série d'actions qui s’engagent au travers d’une location ou d’un emprunt par des particuliers qui l’installent dans leur espace privé.

 

Semblable à des nuages, l’ombre des continents flotte sur les murs, les visages, le mobilier, les objets alentour.

 

Initialement, l’objet est remis au locataire, démonté, rangé dans sa housse de protection, accompagné d'un carnet de bord qui accueillera, sous une forme libre (texte, dessin, récit recueilli, …), les impressions, les réactions, les évocations.